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Tao Annabelle

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22 avril 2006

message de stelie

J'ai supprimé le message que stelie m'avait laissé le 01/09, à sa demande.
Amicales pensées à tous.

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22 juillet 2005

Question 4 : Imagine ta quête accomplie

Bon, voilà, ça devraît être facile et agréable... pourtant je me demande si j'ai grand'chose à dire, bizarre, bizarre... Est-ce parce que j'y ai tant pensé toutes ces années que la question ne me semble pas nouvelle ???? Je m'imagine dans les bras de mon cher et tendre, je suis sûre de moi, pas dépendante de ce qu'il pourrait penser, je suis à l'écoute de mon corps, détendue...capable de m'abandonner au plaisir, sans penser à la liste des courses de demain, sans me demander si je vais avoir mal, sans me demander, inquiète, ce qu'il va vouloir, et si je le voudrai moi aussi, ou si j'accepterai parfois un peu pour lui faire plaisir... le plus angoissant, c'est que je ne connais pas les chemins de mon plaisir. Faut-il que ce soit moi qui dirige les opérations ? Mais cela me semble antagoniste avec l'idée de se laisser aller, de se laisser chouchouter, de s'abandonner à ses sensations... ou bien faut-il le laisser faire, mais comment pourrait-il savoir ce qui me conviendrait ? En étant suggestive dans mon comportement ? Mais je ne sais pas moi-même vers quoi le diriger... J'ai l'impression de ne pas me connaître plus que si j'avais 18 ans, c'est très frustrant !!! Il parraît qu'il faudrait arriver à ne plus penser, mais comment penser à ne plus penser??...Bon, donc je m'imagine, capable de me diriger vers mon plaisir, d'un pas sûr. Dans la vie j'étais très timide et hésitante, j'ai réussi à faire le point sur ce que je voulais, et je suis aujourd'hui beaucoup plus sûre de moi. Il faudrait peut-être que j'arrive à faire le même travail concernant le sexe...pourtant ce qui me rend heureuse ne me semble pas si compliqué : des rapports dans le respect, l'amour, la complicité...et la bonne humeur, aussi, j'aime rire sous la couette. Fred est dans la même tendance me semble-t-il, alors quelle est ma crainte ? Interminable question...sans réponse, toujours...à moins que la réponse ne soit pas correcte, comme "ressembler à une sal..."? Est-ce par ce que le plaisir fait partie de ces futilités dont on n'a guère le temps de se préoccuper? Il y a mon esprit réfléchi qui me dit que le sexe avec son homme et le plaisir qui en découlent sont des choses normales et saines, et il y a une petite voix derrière que répète sans cesse qu'il y a des choses plus "sérieuses", plus "importantes" à faire... Comment arriver à se laisser aller quand on se dit au fond de soi que ça n'est pas bien sérieux, tout ça... Pourquoi mon comportement est-il si différent de ce que je peux penser ? Comment chasser ces habitudes de vie et de comportement pour que ma vie ressemble mieux à ce que je pense être bien ? Je voudrais que le plaisir fasse partie intégrante de ma vie, et je n'y arrive pas...par où faut-il commencer ?

Bon, désolée, je crois que tout ça est très brouillon, je ne sais pas si cela fait avancer le schmilblik, c'est une pagaille sans réponse, comme dans ma tête...

A très bientôt et merci à tous pour votre soutien.

PS On est en vacances sans internet pour une semaine, alors à dans 8 jours !!

Annabelle

6 juillet 2005

Question 3 : Pourquoi le demander maintenant ?

Bon, euh... je crois que j'ai répondu à cette question dans la question 2...désolée !

Par contre, une évidence m'a sauté aux yeux hier, quelque chose qui était là, énorme, en face de moi, et que je n'avais pas encore réalisé... je ne sais pas pourquoi cela m'est subitement apparu hier en lisant vos blogs, alors que ce que je lisais n'était pas en rapport avec ça... Alors voilà ce que j'ai réussi à m'avouer hier : mon attitude face au sexe est en relation avec ma mère... ça fait très psychothérapie, tout ça !!!! mais pourtant, c'est ce que j'ai ressenti violemment. Quand j'avais une vingtaine d'années, je n'arrivais pas à être heureuse car je faisais tout en référence à mes parents : après avoir passé 18 ans à tout faire comme eux, je niais tout en bloc et faisais exactement le contraire d'eux... ce qui revient à peu près au même : je n'étais pas moi, librement. Au cour des 3 ans de psychanalyse que j'ai faites, je me suis « libérée ». J'ai coupé le cordon, j'ai appris à faire les choses en fonction de ce que je voulais, MOI ! Et c’est comme ça que j’ai trouvé le chemin de la paix intérieure. Mais je réalise aujourd’hui que j’ai réussi cela au sujet de ma vie quotidienne, mais pas encore vraiment au sujet de 2 choses : l’éducation de ma fille, et le SEXE !! Ces deux choses là me tiennent énormément à cœur, et je réagis toujours en fonction de ma mère !! En fait, ma mère est très  « coincée », très puritaine. Il ne faut pas mettre son corps en valeur, il ne faut pas attirer les hommes, il ne faut donc pas avoir de plaisir… ce n’est pas bien, pas sérieux, pas moral… Alors moi je veux le contre-pied : avoir du PLAISIR !! Mais cela ne marche pas, parce que je n’agis pas en fonction de moi, mais en fonction d’elle… Peut-être que d’avoir pris conscience de cela va m’aider à me détacher d’elle… Par contre, il y a toujours une question que je me pose, c’est pourquoi je lui en veux tellement, à ma mère… enfin ça c’est une autre histoire…

Je vous embrasse tous, au plaisir de vous lire !

Annabelle

26 juin 2005

Question 2 : Comment est né ton désir ?

Bien sûr, la première fois que j'ai eu envie d'améliorer la qualité de mes relations sexuelles, c'est dès les premiers rapports, à 19 ans. J'avais eu envie de faire l'amour depuis des années, mais, éducation puritaine oblige, c'était interdit, je devais d'abord me préoccuper de mes études, le sexe j'aurais tout le temps de m'en préoccuper plus tard. Le pire, c'est que comme c'était interdit, cela me faisait fantasmer : "si dès qu'on y goûte, on n'a plus la tête à ses études, c'est que ça doit être génial, j'ai hâte !" Je rêvais donc de quelque chose de purement fantastique, pendant des années. C'est sûr que je suis tombée de haut aux premiers rapports. En plus, quand j'ai eu mon premier rapport, j'étais en Math Spé, je n'avais pas fini mes études, je n'écoutais donc pas les conseils de mes parents, et ça aussi c'était pour moi la toute première fois, ce qui fait que je me sentais coupable, mal à l'aise. Ca n'a pas dû arranger les choses pour que cela se passe bien. Bref, après avoir vécu cette immense déception, je me suis sentie seule car je n'avais personne à qui en parler, je ne savais pas quoi faire, je n'ai eu de cesse de vouloir que cela change sans savoir vers quoi me tourner. Cela a toujours été l'incompréhension dans ma tête : "si c'est le sexe qui fait tourner le monde, c'est quand même que ça doit valoir le coup ! Pourquoi moi n'ai-je droit qu'à des expériences frustrantes ? C'est injuste !" J'ai essayé avec les années d'en parler autour de moi, même à des médecins, j'ai fait des recherches mais rien n'a abouti. En fait, cela fait 14 ans que j'ai ce désir en moi, et je n'ai jamais lâché-et je ne lâcherai jamais- prise.

Par contre, je me donne aujourd'hui spécialement plus de temps pour essayer de régler ce problème, ce désir est revenu plus fort, car je suis heureuse avec Fred et cette pauvreté de nos rapports m'angoisse. Tout d'abord mon incompréhension et mon sentiment d'injustice se sont encore accrus, car il semble que l'état de nos rapports reflète notre état intérieur. Donc tant que je n'étais pas heureuse avec un homme, durablement, et heureuse dans ma vie, je me disais toujours que cela pouvait être la cause. Mais aujourdh'ui ma vie est belle, je souris du matin au soir, et rien n'a évolué sur le plan sexuel, au contraire. De plus, j'angoisse à l'idée que cette phrase revienne, celle qu'avait prononcé le type avec qui j'étais il y a 5 ans  : "Je ne t'aime plus car tu n'as jamais de plaisir au lit." Je me dis que les relations sexuelles sont importantes dans un couple, que cela peut l'épanouir ou au contraire y installer une insatisfaction très néfaste à long terme. Et j'ai tellement peur de perdre Fred... Il me rassure très souvent en me disant que puisqu'il veut passer sa vie entière avec moi, rien n'est pressé, mais cette peur est tout de même présente en moi.

Donc je me dis que je dois aujourd'hui absolument régler ce problème, il doit bien y avoir une solution, je suis plus déterminée que jamais, et en plus j'ai le soutien de l'homme que j'aime, donc je sais que je vais y arriver. Voilà, voilà !!

Bonne semaine à tous, à bientôt !

Anna

15 juin 2005

Question 1 : Que cherches-tu ?

Avec de pareils encouragements, je crois qu’il ne me reste qu’à me lancer !!

Je pense que pour que ma quête soit compréhensible il faut que je commence par vous raconter un peu ma vie… alors ya plus qu’à…

Mon enfance a été très heureuse, j’étais mignonne, polie, fille unique bien comme il faut sous le regard permanent de papa poule et maman poule.

A l’adolescence, j’étais bouclée seule à la maison, pas de maquillage, pas de vêtements me mettant à mon avantage, j’ai subi une éducation très puritaine : fréquenter c’est mal, les garçons ne pensent qu’à coucher, il vaut mieux étudier. Moi, je faisais confiance à mes parents.

A 19 ans, je suis partie faire mes études à Rouen, mes parents habitant à Grenoble… C’était volontaire, car je commençais à vraiment étouffer chez eux. Là, je me suis retrouvée seule pour la première fois de ma vie, et ça s’est bien sûr mal passé. J’étais hyper timide, coincée, mal à l’aise avec mon apparence, je ne savais pas me faire d’amis, je ne savais pas qui j’étais, ni ce que je voulais ni ce qui me faisait du bien. Alors pour ne pas rester seule car cela m’effrayait, j’ai erré de mec en mec en m’accrochant à chaque fois, et en pourrissant toutes mes relations avec des crises d’angoisse, des crises de jalousie, des crises de mal être. Je n’aimais pas mon boulot (ingénieur en informatique industrielle), je n’aimais pas qui j’étais, je ne construisais rien, j’ai doucement glissé vers la dépression. Jusqu’à ce que je tombe sur un type qui me dise qu’il ne m’aimait plus car je n’avais jamais de plaisir au lit…

C’est vrai que depuis environ 8 ans que je connaissais les hommes, je n’avais jamais eu d’orgasme vaginal, pour être précis. L’orgasme clitoridien était toujours au rendez-vous, mais le vaginal était introuvable. Au tout début, les rapports étaient même douloureux, puis ils sont devenus indolores : pas la moindre sensation, ni bonne ni mauvaise. Au début, c’était l’incompréhension, la colère, un sentiment d’injustice, et puis avec les années j’ai fait semblant d’oublier la question. Alors cette déclaration a été pour moi comme un coup de tonnerre. Tout ce sentiment d’injustice a refait surface : « Mais bien sûr, si je n’arrive pas à être heureuse, c’est parce que je n’arrive pas à construire de relation stable avec un mec, à cause du sexe ! »

Alors en pleine dépression, avec l’envie d’en finir, j’ai quand même poussé la porte d’un sexologue…Il m’a dit que l’état de mes relations sexuelles reflétait l’état de ma personne tout court, et que le sexe serait la chose qui se règlerait en dernier. Et j’ai fait avec lui…3 ans de psychothérapie. Ça a été la meilleure chose que j’ai faite dans ma vie. Il m’a remise debout. J’ai beaucoup pleuré, j’ai mis des mots et des explications sur tout ce qui me faisait du mal, j’ai repris confiance en moi, je me suis réconciliée avec mes parents, j’ai pris ma vie en main. Si j’ai arrêté la psychothérapie ce n’est pas parce que c’était « fini », ni que j’avais atteint mon but (des relations sexuelles satisfaisantes), mais parce que j’ai déménagé des Yvelines en Dordogne. Il m’a dit ne pas savoir si notre travail serait suffisant pour que je continue ma route seule, ou si j’aurai encore besoin d’aide.

Aujourd’hui, voilà le résultat : j’ai déménage de la région parisienne que je détestais en Dordogne que j’adore. J’ai fait une mutation professionnelle, je suis aujourd’hui professeur des écoles, un métier beaucoup moins gratifiant financièrement, mais qui me donne un plaisir fou. J’ai rencontré l’homme de ma vie dont je suis éperdument amoureuse, et qui me comble en retour. Pas la moindre crise de quoi que ce soit. Et une petite poupée de 5 mois dont je rêvais depuis si longtemps, qui amplifie encore mon bonheur. Je me sens terriblement bien, ma vie ressemble à ce dont je rêvais, j’ai une tonne de projets, et plein de confiance. Pour employer un mot que je lis souvent dans vos blogs, je suis sereine. Alors, mais où est le problème ? Eh bien, c’est que le sexe n’a pas suivi. Et ça je n’arrive pas à le comprendre. Si le sexe reflète notre état intérieur, tout devrait bien aller !! Mais non, et je me sens désarmée. Car au lieu de cela, les douleurs sont revenues, et j’en arrive même à appréhender les relations, j’ai parfois comme une petite frayeur à l’intérieur de moi, j’ai la libido à 0, et si je ne me « forçais » pas un petit peu de temps en temps, je n’aurais plus aucune relation. Cela est pour moi complètement incompréhensible, car je suis dans les bras d’un homme que j’aime profondément, et qui est de surcroît doux, attentionné, aimant, patient, compréhensif… prêt à tout pour mon bonheur. Alors je ne sais plus quoi faire, ni vers qui me tourner. Je n’ai plus d’idée pour arriver enfin à être épanouie dans les bras de mon homme, et cela me pèse, énormément, j’ai une boule dans la gorge à évoquer le sujet.

Voilà, je crois que j’ai fait le tour, maintenant je ne sais pas si le cercle du tao pourra m’aider, mais après tout cela ne coûte rien de tenter l’expérience…

Alors je crois que je vais formuler ainsi ma quête : arriver à avoir des relations sexuelles qui m’apportent du bonheur.

En espérant que j’aurai le plaisir de vous lire,

Bien à vous

Anna

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11 juin 2005

Bonjour à tous

Je suis une nouvelle venue dans votre cercle de conversation Tao. J'y ai été initiée par Fredo, mon cher et tendre, à qui un ami a offert le livre du Tao : nous l'avons trouvé passionnant. Nous avons d'abord essayé de cheminer tous les deux, mais face à la complexité de la tâche, nous avons un peu lâché prise, à regret. C'est alors que Fredo a trouvé votre site et s'y est inscrit. Je dois dire que les quelques blogs que j'ai pu lire sont passionnants, très riches, très intéressants, et donnent tout de suite envie de participer à la conversation. Malheureusement, je ne me sens pas en droit d'y participer, car je ne pense pas pouvoir discuter avec vous de ma propre quête : elle est trop personnelle, car elle est au sujet du sexe. Je ne m'imagine pas discuter de sexe sur votre forum où l'on recherche un sens à sa vie, où vos quêtes ne ressemblent pas à la mienne. En plus je ne me sens pas le courage de dévoiler à tous ma vie intime. Mais suis-je alors quand même en droit d'insérer mes ressentis dans vos blogs ? Merci pour vos réponses et vos conseils, et en tout cas bonne continuation et bon courage à tous.

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